Dans le cadre de l’élection présidentielle en vue, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a émis un certain nombre de recommandations que devront respecter les télés et radios. Ceci prend effet à partir du 1er janvier et permettront le respect des règles de pluralisme et l’équilibre des temps de paroles et d’antenne pendant toute la campagne présidentielle. Ainsi, la prise de parole de chaque candidat, sa durée à l’antenne et sa tranche horaire d’intervention, tout est maintenant calculé.
Que retenir des règles de pluralisme et d’équilibre des temps de parole et d’antenne ?
Les dernières semaines avant une élection présidentielle sont toujours bien mouvementées, surtout la période de la campagne électorale. Chacun des candidats essaie par tous les moyens de conquérir les futurs votants à sa cause. Bien que les médias sociaux jouent un rôle important en cette période pré-électorale, les télés et les radios ont un impact plus direct. C’est d’ailleurs pour cela que le CSA a fait certaines recommandations qui régissent l’intervention des candidats sur les antennes des télés et radios.
Ces recommandations sont entrées en vigueur à partir du 1er janvier, bien que la campagne électorale semble débutée bien avant. En effet, le but principal que vise le Conseil supérieur de l’audiovisuel est bien le respect des règles de pluralisme et l’équilibre des temps de parole et d’antenne.
En ce temps de pandémie de la Covid-19, où l’organisation des meetings électoraux est menacée par les mesures sanitaires qu’impose la crise, il est de bon ton de donner la même chance à chacun des candidats d’intervenir sur les chaînes de télés et radios. Toutefois, bien que les réseaux sociaux ne sont soumis à ces mêmes règles, ils doivent quand même se conformer aux objectifs de lutte contre la manipulation de l’information.
Le principe « d’équité » jusqu’au 7 mars pour candidat déclaré et présumé
Les recommandations émises par le CSA, et entrées en vigueur depuis le 1er janvier s’imposent à tous les candidats « déclarés » ou « présumés » jusqu’au 7 mars. Ainsi, toutes les interventions d’un candidat déclaré ou présumé relevant du « débat politique national » seront prises en compte pour le principe « d’équité » du temps de parole et d’antenne. Cependant, les interventions relevant des fonctions présidentielles ne sont nullement prises en compte. Et c’est bien là un point qui risque de ne pas faciliter le tri, encore que la France a pris la présidence de l’Union européenne depuis le 1er janvier et le président Macron s’exposera logiquement de plus en plus aux médias.
En ce qui concerne la mesure de « l’équité » qui régit le temps de parole et d’antenne, elle est fonction de la représentativité de chaque candidat. Ceci étant, plusieurs paramètres entrent en jeu pour le calcul. Il s’agit entre autres des résultats aux élections récentes, du nombre d’élus de la formation politique du candidat, etc. Par ailleurs, la notion de « temps d’antenne » englobe toutes les séquences allouées à un candidat donné, dès lors « qu’elles ne lui sont pas explicitement défavorables ». De plus, selon les recommandations du CSA, pas question de privilégier un candidat par rapport à un autre dans les tranches horaires favorables. Ils doivent tous avoir accès aux quatre tranches horaires de façon équitable.
Ainsi, et sur TPMP, il y a un débat comme quoi Cyril Hanouna ne respectera pas le temps d’antenne de chacune des candidats, favorisant Zemmour sur les autres candidats à la présidentielles. C’est que qu’aurait prouvé une chercheuse du CNRS, d’où les attaques des anti-Zemmour.
Bref, le plateau d’Hanouna sur TPMP était encore très agité.
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