Covid-19 pousse certaines boîtes de nuit à opérer dans la clandestinité

Quand la Covid-19 pousse certaines boîtes de nuit à opérer dans la clandestinité

Depuis plus de deux ans déjà, le coronavirus secoue le monde entier et n’a épargné aucun pays. Ainsi, pour endiguer la pandémie, des séries de mesures sont prises par les gouvernements dans chaque pays. En France, plusieurs établissements sont contraints de fermer pour des périodes bien déterminées. D’énormes manques à gagner donc pour ces promoteurs. Mais pour contourner cette exigence gouvernementale, certains ont désormais opté pour la clandestinité. C’est le cas de certaines boîtes de nuit qui organisent clandestinement des soirées festives après la dernière fermeture imposée à partir du 10 décembre 2021.

Les réseaux sociaux, un canal idéal pour trouver ces soirées clandestines

Après la fermeture des discothèques et boîtes de nuit pendant plus d’un an, ce n’est qu’à l’été dernier elles sont autorisées à rouvrir. Toutefois, cela n’a duré que quelques mois puisqu’elles sont contraintes à une nouvelle fermeture le 10 décembre 2021. Une décision prise par le gouvernement afin de maîtriser la cinquième vague de l’épidémie de la Covid-19. Cependant, pour pallier au manque à gagner, certains promoteurs de boîtes de nuit ont décidé de continuer à fonctionner, mais cette fois-ci, dans une clandestinité totale. Et pour y arriver, les réseaux sociaux, notamment Instagram sont les canaux principalement employés par ceux-ci.

Ainsi, pour participer à une de ces soirées clandestines, il suffit juste de faire une recherche sur Instagram, de repérer les comptes des organisateurs et de les contacter. Ceux-ci font souvent des promotions sur le réseau social afin d’être contactés discrètement pour des rendez-vous festifs. En effet, ces soirées clandestines s’organisent de plus en plus dans la capitale et dans plusieurs autres villes. Les organisateurs choisissent un lieu idéal pour la circonstance, bien caché et dont à l’extérieur, la façade ne ressemble à rien à une boîte de nuit. Ils prennent donc toutes les mesures possibles pour ne pas attirer l’attention des policiers.

Les jeunes gens, les stars de la télé-réalité, les politiciens…tout le monde joue le jeu au mépris des mesures sanitaires établies

Les soirées clandestines qu’organisent les boîtes de nuit voient majoritairement la participation des jeunes gens de tous les profils. Des étudiants, politiciens, acteurs de la télé-réalité, profitent de ces organisations clandestines pour s’amuser entre amis. Et tout ceci au grand mépris des mesures sanitaires préconisées par les autorités. Notez aussi que l’entrée dans la salle est bien coordonnée par un videur.

Elle se fait par celui-ci de façon sélective suivant une liste bien établie. Ainsi, vous êtes autorisés à entrer dans la salle si votre nom s’y trouve. Mais si vous n’êtes pas un habitué, il va falloir que vous remplissez les conditions imposées par les organisateurs. Pour la journaliste Julie Brault ayant enquêté pour RTL France sur ce phénomène qui prend de l’ampleur, elle a dû payer 300 euros pour une bouteille d’alcool. Ce qui représente le prix du ticket d’entrée pour la première fois.

Mais ce qui inquiète davantage dans cette situation, c’est le fait qu’aucune mesure sanitaire n’est prise par les organisateurs en ce temps de pandémie de la Covid-19. En effet, aucun passe sanitaire n’est demandé avant l’entrée dans ces locaux. De même, le port de masque ni l’utilisation du gel hydroalcoolique n’est une obligation. Pourtant, ces salles réunissent clandestinement parfois des centaines de personnes dansant les unes à côté des autres. L’ambiance n’a rien de différent à celle d’une boîte de nuit classique. Mais les participants semblent ignorer l’existence de la Covid-19 malgré les dégâts qu’elle occasionne. Les policiers doivent donc redoubler de vigilance afin de maîtriser cette situation qui risque d’anéantir l’effort que fournit le gouvernement dans la lutte contre cette pandémie mondiale.

Bref, encore un débat houleux sur le plateau de TPMP, avec Hatem qui s’est confronté à Genton, Verdez, Hanouna et Castaldi, tous ayant une analyse particulière de la situation.

3 réflexions sur “Covid-19 pousse certaines boîtes de nuit à opérer dans la clandestinité”

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