Josiane Balakovi, également connue sous le nom de Josiane Balasko, est une actrice et réalisatrice française d’origine croate dont le père est scénariste, romancier, dialoguiste et costumier. Elle est née le 15 avril 1950 à Paris (9e arrondissement). Le groupe Splendid la compte parmi ses membres.
Elle a remporté trois Césars au cours de sa carrière : un pour le meilleur scénario original ou adaptation pour Gazon maudit en 1996, et deux Césars d’honneur en 2000 et 2021. Elle a également été nommée au César de la meilleure actrice pour les films Trop belle pour toi (1989) et Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir les parents communistes (1993), puis pour le thriller Cette femme-là (1996). (2003).
Biographie
Josiane Balasko grandit dans un foyer modeste, fille d’Ivan Balakovi, un Croate né à Tordinci (Croatie), et de Fernande Gattechaut, originaire de Nice. Elle partage trois chambres de bonne avec ses parents, son frère aîné et ses grands-parents, avec de l’eau sur le palier. Son père travaille comme gardien de nuit. Le 27 avril 1952, elle est baptisée catholique. Ses parents déménagent à Paris en mai 1954 pour ouvrir un café ouvrier à Saint-Quentin. Ils reviennent à Paris en 1956 pour ouvrir un restaurant plus grand dans le 10e arrondissement.
À l’âge de huit ans, on lui diagnostique des rhumatismes articulaires qui l’obligent à rester alitée pendant six mois et à ne pas sortir de chez elle pendant un an, en plus de recevoir deux injections quotidiennes de cortisone. À quatorze ans, son père meurt d’une maladie pulmonaire, et elle est élevée par sa mère et sa grand-mère à Neuilly-en-Thelle, un petit village de l’Oise où sa mère avait acheté une auberge9. Elle a découvert qu’elle avait un demi-frère en Yougoslavie peu avant la mort de son père. Elle passe alors toutes ses vacances familiales dans ce pays, et son film Demi-sœur lui a été inspiré par cet événement.
Elle commence à l’École des arts graphiques, mais échoue au concours d’admission de l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Lorsqu’une amie l’emmène à l’un des cours de théâtre de Tania Balachova, elle comprend qu’elle a trouvé sa vocation. Elle choisit de les rejoindre et travaille comme caissière au Théâtre de Poche, où elle se produit également.
Josiane Balasko écrit son premier scénario à l’âge de 22 ans, alors qu’elle est en tournée en province avec une troupe de théâtre pour enfants et qu’elle s’ennuie le soir dans sa chambre d’hôtel, “Quand je serai grand, je serai paranoaque “, qu’elle joue avec une autre comédienne, Maryse, au café-théâtre de l’Odéon. Elle rejoint la troupe du Splendid en 1976, remplaçant Valérie Mairesse dans ” Le pot terre contre le pot de vin ” avant de jouer dans ” Ginette Lacrosse “.
Elle rejoint la troupe du Splendid en 1976, remplaçant Valérie Mairesse dans “Le pot de terre contra le pot de vin”, puis jouant dans “Ginette Lacaze”. Elle incarne principalement des symboles anti-sexe dans sa jeunesse. En compagnie de Gérard Jugnot, Marie-Anne Chazel, Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Bruno Moynot, et Michel Blanc, elle se frôle les épaules. Elle est souvent reléguée aux postes d’excellente amie à problèmes ou de jeune femme à problèmes.
Avec la comédie caustique Sac de nuds, dans laquelle elle partage l’affiche avec Isabelle Huppert, elle fait ses débuts de réalisatrice en 1985. La deuxième réalisation a lieu en 1987 avec la comédie policière Les Keufs, dans laquelle elle partage l’affiche avec l’acteur ivoirien Isaac de Bankolé dans un duo de détectives.
En tant qu’actrice, elle quitte le registre du faire-valoir en 1989, grâce à Bertrand Blier, pour jouer la maîtresse d’un riche agent commercial – Gérard Depardieu – qui a une belle femme pour épouse, en l’occurrence Carole Bouquet – dans Trop belle pour toi. Sa performance lui vaut pour la première fois une nomination au César de la meilleure actrice.
Elle revient à la comédie noire en tant que réalisatrice en 1991 avec Ma vie est un enfer, dans lequel elle incarne une trentenaire déprimée face à Daniel Auteuil, et reçoit les éloges de la critique. Mais c’est pour le rôle principal de la comédie Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir les parents communistes de Jean-Jacques Zilbermann en 1993 qu’elle obtient sa deuxième nomination au César de la meilleure actrice.
En 1995, elle fait une nouvelle percée en tant qu’actrice, dramaturge et réalisatrice. Elle aborde le thème de l’homosexualité féminine dans la comédie Gazon maudit en 1995 aux côtés d’Alain Chabat, dans laquelle elle joue une lesbienne. En 1996, elle partage le César du meilleur scénario avec Telsche Boorman et Patrick Aubrée. En outre, le film a reçu des nominations pour le meilleur film, le meilleur acteur et le meilleur second rôle.
Elle enchaîne ensuite les seconds rôles dans des comédies, notamment le rôle-titre de la comédie Arlette de Claude Zidi en 1997. L’année suivante, elle sort son cinquième film, la comédie Un grand cri d’amour, dans laquelle elle est opposée pour la première fois à Richard Berry. En 1999, elle joue dans la comédie d’aventure Le Fils du Français de Gérard Lauzier. En 2001, elle partage avec Jacques Villeret l’affiche d’Un crime au paradis de Jean Becker. Cependant, la comédie Absolutely Fabulous, adaptation de la série télévisée anglaise Absolutely Fabulous, dont elle partage l’affiche avec Nathalie Baye, est une déception critique et commerciale la même année.
La décennie commence par l’attribution d’un César d’honneur en 2000, récompensant l’ensemble de sa carrière. En 2003, elle s’impose comme le visage du polar Cette femme-là, réalisé par Guillaume Nicloux. Sa performance d’enquêtrice lui vaut une troisième nomination pour le César de la meilleure actrice. Deux ans plus tard, elle adapte sa propre pièce de théâtre au grand écran, L’Ex-femme de ma vie, dans lequel elle partage l’affiche avec Thierry Lhermitte et Karin Viard. La même année, elle poursuit sa carrière d’actrice en incarnant Marguerite Duras dans le drame historique J’ai vu tuer Ben Barka, réalisé par Charles Berling. Mais surtout, elle rejoint la bande du Splendid pour Les Bronzés 3 : Amis pour la vie, le dernier chapitre de la trilogie, réalisé par Patrice Leconte.
En 2008, elle fait ses débuts de réalisatrice : dans Cliente, son septième film, elle dirige Nathalie Baye et aborde un sujet rarement traité au cinéma : la prostitution masculine. L’année suivante, elle joue le rôle-titre de la comédie dramatique Le Hérisson de Mona Achache. Depuis l’année 2010, elle joue principalement des seconds rôles dans des comédies, parfois des drames : en 2011, elle apparaît dans Beur sur la ville de Djamel Bensalah et Un heureux événement de Rémi Bezançon. Dans le film Maman d’Alexandra Leclère de 2012, elle joue la mère de Mathilde Seigner et Marina Fos. Puis, en 2013, elle fait une apparition dans le film Les Gazelles de Mona Achache.
Retour à ses premiers rôles en 2012 pour la comédie dramatique Mes héros d’Éric Besnard, aux côtés de Gérard Jugnot. Elle aborde ensuite le sujet de la déficience mentale avec Michel Blanc dans le drame Demi-sur, dont elle est également la réalisatrice. Elle fait partie du casting du chœur de la comédie populaire Le Grand Partage d’Alexandra Leclère en 2015. L’année suivante, dans Joséphine s’arrondit, elle incarne la mère de l’héroïne, jouée par sa propre fille, Marilou Berry.
Retour chez ma mère, d’Éric Lavaine, aigrie et revêche, aigrie et revêche, aigrie et revêche, aigrie et revêche, aigrie et revêche, aigrie et revêche, aigrie Alexandra Lamy et Mathilde Seigner sont cette fois ses filles. En 2019, elle rejoint le casting de la comédie populaire All Inclusive de Fabien Onteniente. En plus de ces comédies, elle est apparue dans les drames suivants : Un beau soleil intérieur, réalisé par Claire Denis et avec Juliette Binoche ; Volontaire, réalisé par Hélène Fillières, mais aussi le très médiatisé Grâce à Dieu, réalisé par François Ozon ; et L’Intervention, réalisé par Fred Grivois, en 2019.
Josiane Balasko, des Enfoirés, est membre (l’association caritative fondée par Coluche). “Nous ne risquons pas d’être poursuivis par les CRS, ce qui est quand même agréable”, disait-elle en 2015, dénonçant un engagement confortable des artistes au sein des Enfoirés. Ce n’est en aucun cas comparable. ‘Tu t’impliques dans les Restos’, disent les autres, mais je réponds : ‘Non, on passe un bon moment’. Elle se moque de la psychanalyse dans les films Mi vie est un enfer et L’Ex-femme de ma vie (et des psychanalystes).
Elle a également soutenu la cause des 1000 de Cachan en 2006, suite à l’expulsion d’un squat au Crous de Cachan. Elle a défendu les familles africaines de la rue de la Banque à Paris en 2009, aux côtés de Carole Bouquet, et les sans-papiers de la rue du Regard en 2010. Elle a participé aux cortèges de Droit au logement de manière régulière entre 2008 et 2011.
Elle a soutenu François Hollande lors de l’élection présidentielle de 2012 et était présente le 6 mai 2012 sur la place de la Bastille pour célébrer sa victoire. Lors des élections législatives de 2017, elle soutient les candidats du Parti communiste français. À la suite de la démission de Nicolas Hulot en septembre 2018, elle cosigne avec Juliette Binoche une tribune contre le réchauffement climatique intitulée ” Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité “, qui est publiée à la une du journal Le Monde sous le titre L’appel de 200 personnalités pour sauver la planète.
Lors des élections européennes de 2019, elle déclare son soutien à la liste du Parti communiste français ” Pour l’Europe des peuples, contre l’Europe de l’argent “, menée par Ian Brossat, dans les colonnes de L’Humanité. Elle défend son point de vue en affirmant que les membres de ce parti ont des “valeurs populaires, jamais populistes “. Elle prête sa voix à la vidéo de la campagne.
Vie privée
Bruno Moynot (M. Preskovic dans Le père Noel est une ordure) a eu pour compagne Josiane Balasko de 1974 à 1981.
Elle a une fille, Marilou Berry, née le 1er février 1983 à Paris, qui est également actrice, et un fils adoptif, Rudy Berry, né en 1988, d’un second mariage avec le sculpteur Philippe Berry (1956-2019), frère de l’acteur Richard Berry. Elle divorce de Philippe Berry en 1999 et épouse George Aguilar, un acteur américain qu’elle a rencontré sur le tournage de Son of French en 1999.