Deux ans après s’être retiré de ses fonctions royales et avoir perdu la protection royale de sa famille au Royaume-Uni, le prince Harry répond aux demandent du peuple de faire venir ses deux enfants et Meghan Markle en Angleterre.
La question autour de la sécurité des enfants de Harry
L’avocat du duc, âgé de 37 ans, Shaheed Fatima, a déclaré aux tribunaux de Londres, vendredi 18 février, que l’ancien pilote militaire “ne se sent pas en sécurité” lorsqu’il se rend dans son pays d’origine avec son fils Archie, 2 ans, et sa fille Lilibet, 8 mois. Effectivement, Harry s’est exprimé à travers son avocat, car il n’était pas présent à l’audience préliminaire de la Royal Courts of Justice, qui porte sur son souhait de voir rétablie la protection policière de sa famille, financée par les contribuables.
Son avocate aurait alors déclarée “Cette demande porte sur le fait que le demandeur ne se sent pas en sécurité lorsqu’il est au Royaume-Uni compte tenu des dispositions de sécurité qui lui ont été appliquées en juin 2021 et qui continueront à lui être appliquées s’il décide de revenir”, a poursuivi Fatima lors de l’audience. “Et, bien sûr, il va sans dire qu’il veut revenir : pour voir sa famille et ses amis et pour continuer à soutenir les organisations caritatives qui lui tiennent tant à cœur. Et par-dessus tout, c’est, et ce sera toujours, sa maison.”
Effectivement, et en Janvier 2020, le membre de la famille royale et son épouse ont annoncé leur décision de prendre du recul par rapport à leurs fonctions de membres de la famille royale. Le couple a ensuite vécu au Canada et à Los Angeles avec Archie, avant de s’installer à Montecito, en Californie, où ils ont accueilli Lilibet l’année dernière.
Depuis, le couple paye sa propre protection policière aux États-Unis.
En septembre 2021, Harry a demandé une révision judiciaire du financement de leur sécurité au Royaume-Uni. Une décision du Home Office a statué que l’État ne pourra pas financer personnellement la protection policière de sa famille lors de ses visites, au grand désarroi du prince Harry.
Son avocate alors ensuite déclarée “Le prince Harry a hérité d’un risque de sécurité à la naissance. Il reste sixième dans la lignée du trône, a servi deux fois au combat en Afghanistan et, ces dernières années, sa famille a fait l’objet de menaces néonazies et extrémistes bien documentées”, avant de continuer “Si son rôle au sein de l’institution a changé, son profil en tant que membre de la famille royale n’a pas changé. La menace qui pèse sur lui et sa famille n’a pas changé non plus.”
La déclaration poursuit en indiquant que si le couple “finance personnellement une équipe de sécurité privée pour sa famille aux États-Unis”, et conclut : “En l’absence d’une telle protection, le prince Harry et sa famille ne peuvent pas rentrer chez eux.”
L’expert royal Richard Aitch a déclaré en exclusivité à Us Weekly qu’il est “difficile” de prévoir combien la sécurité de la famille de quatre personnes pourrait potentiellement coûter. A noter que l’opinion public anglais juge sévèrement Harry, lui qui a souhaité quitté directement, avec pertes et fracas.
“Le coût d’un agent de protection personnelle de la famille royale a été estimé à environ 100 000 £ par an”, expliquait alors le directeur des opérations de Mobius International Security. “Ce qui peut apparaître comme un caprice de star est une réalité de terrain”.
Bref, Harry n’est pas encore prêt à retourner en Angleterre, où devra le financer sur ses propres deniers.