Jean-Paul Belmondo est un acteur français, mort le 6 septembre 2021 à Paris 7, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine et mort le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine. Il était aussi un metteur en scène de théâtre et un producteur de cinéma.
Biographie – Jean-Paul Belmondo
Paul Belmondo (1898-1982) était un éminent sculpteur piémontais et sicilien né à Alger, et Madeleine Rainaud-Richard (1901-1997), une peintre qui a rencontré son futur mari sur le banc de l’École nationale supérieure des beaux-arts. La famille connaît de grandes difficultés, son père luttant pour gagner sa vie pendant la Seconde Guerre mondiale et l’Occupation allemande. En 1948, il fait l’éloge des Femmes Savantes dans une nouvelle production qui marque la première apparition de Denise Gence dans la Maison de Molière. Jean-Paul Belmondo, élève de Raymond Girard au Conservatoire national supérieur d’art dramatique d’Auvergne, fait ses débuts au théâtre en 1950 en présentant La Belle au bois dormant à Paris. “Avec le regard qu’il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car ce ne serait pas crédible”, lui dit un jour Pierre Dux, son professeur.
En 1953, il rencontre Élodie Constant, dite “Renée Constant”, une danseuse qui deviendra sa compagne et la mère de sa fille Patricia, décédée dans un incendie en 1993. En 1953, Jean-Paul Belmondo fait ses débuts professionnels sur scène dans deux pièces mises en scène par André Barsacq au Théâtre de l’Atelier : Médée de Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux. En 1956, il joue dans un film commandé par la CGT, Les Copains du dimanche, qui suit un groupe de jeunes aviateurs. Il y rencontre de nombreux acteurs en devenir, dont Michel Piccoli. La carrière cinématographique de Belmondo commence en fait par une modeste apparition dans Sois belle et tais-toi de Marc Allégret, réalisé en 1958 : Belmondo y fait la connaissance d’Alain Delon, qui est également un débutant. Après que Marcel Carné l’ait reconnu dans Les Copains du dimanche, il est pressenti pour l’un des rôles principaux des Tricheurs l’année suivante.
Avec À bout de souffle (1960), l’un des films phares de la Nouvelle Vague, Belmondo s’est imposé comme une figure de proue du cinéma français à l’âge de 16 ans. Au cours des années 1960, il est extrêmement productif, réalisant 34 films, apparaissant dans de nombreux films italiens avec Sophia Loren et Mauro Bolognini. Il retrouve Jean-Luc Godard pour Une femme est une femme, avant de se lancer dans Léon Morin, prêtre, réalisé par Jean-Pierre Melville. Jean-Paul Belmondo retrouve Philippe de Broca pour les besoins de L’Homme de Rio, un film d’aventure au rythme effréné qui lui convient très bien. Il apparaît ensuite dans Un singe en hiver d’Henri Verneuil, d’après le roman d’Antoine Blondin, dans lequel il partage l’affiche avec Jean Gabin. Après plusieurs autres films – dont L’Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville, d’après Georges Simenon – il est élu président de l’Union française des acteurs.
Après plusieurs autres films – dont L’Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville, d’après Georges Simenon – il est élu président du Syndicat français des acteurs. Tout au long des années 1970, Jean-Paul Belmondo accumule les succès publics sous la direction de Philippe de Broca, Henri Verneuil, Claude Chabrol, ou José Giovanni : Les Mariés de l’année II, La Rupture, Docteur Popaul, La Scoumoune, Le Magnifique. Si son succès public est plus grand que jamais, son succès critique commence à s’étioler. “Pour l’intelligentsia parisienne, j’étais devenu un cascadeur, je ne pouvais plus jouer la comédie”. Entre 1978 et 1983, la carrière de Jean-Paul Belmondo atteint son apogée commerciale, chacun de ses films s’avérant être un triomphe critique et financier. En 1980, il rencontre Carlos Sotto Mayor, un exilé brésilien de vingt ans, fille de banquier, avec qui il entretient une relation tumultueuse depuis six ans.
Belmondo interprète Kean de Jean-Paul Sartre d’après Alexandre Dumas au Théâtre Marigny de février à juin 1987, près de trente ans après avoir quitté la scène. Il se voit offrir le rôle principal dans Itinéraire d’un enfant gâté de Claude Lelouch en 1988 et trouve avec ce film un succès commercial. En 1989, sa prestation lui vaut le César du meilleur acteur mais il n’accepte pas son prix car il estime que le public est le seul jury à pouvoir lui attribuer des récompenses. Après quelques années loin de l’écran, Jean-Paul Belmondo retrouve Robert Hossein pour une production de Cyrano de Bergerac. Il revient au cinéma en 1992 pour les besoins de L’Inconnu dans la maison de Georges Lautner.
L’acteur est désormais essentiellement actif sur scène, où il interprète de grandes productions théâtrales telles que Tailleur pour dames de Georges Feydeau. Belmondo est victime d’une attaque cérébrale le 8 août 2001, un mois avant la sortie de L’Ancien de Ferchaux, alors qu’il est en vacances en Corse. Il est transporté par avion à l’hôpital Falconaja de Bastia après avoir été victime d’un caillot qui a provoqué une paralysie faciale du côté droit. Après une pause de sept ans, il revient sur les plateaux en 2008 pour le film Un homme et son chien, réalisé par Francis Huster. Alain Delon est finalement retenu pour l’adaptation télévisée du roman Le Lion de Joseph Kessel, qu’il avait prévu de tourner.
Il reçoit la Palme d’honneur pour l’ensemble de sa carrière en 2011 au Festival de Cannes. Un documentaire qui lui est consacré, Belmondo, itinéraire, sera diffusé simultanément sur France 2 et sur la Croisette. L’acteur a été honoré lors de l’ouverture du cinquième Festival Lumière de Lyon en octobre 2013. L’Académie des César a rendu un hommage à Jean-Paul Belmondo pour l’ensemble de sa carrière sous la forme d’un montage vidéo rétrospectif. Jean-Paul Belmondo, qui vivait au 39, quai d’Orsay dans le 7e arrondissement de Paris, est décédé le 6 septembre 2021, à l’âge de 88 ans.
Plusieurs célébrités du monde de la politique et du spectacle lui ont rendu hommage dans les heures qui ont suivi son annonce. Emmanuel Macron, le président de la République, a rendu hommage à l’acteur en déclarant : “Il sera toujours connu comme le Magnifique. Jean-Paul Belmondo était un trésor national, un héros sublime et une figure familière, un casse-cou infatigable et un magicien des mots, une voix haute et un corps allègre, un héros sublime et une figure familière, un casse-cou infatigable et un magicien des mots. Nous nous sommes tous retrouvés en lui. Plusieurs chaînes de télévision adaptent leurs programmes le soir de sa mort pour projeter des films dans lesquels Jean-Paul Belmondo a joué au cours de sa carrière. La mort de Jean-Paul Belmondo fait la une de la presse européenne et mondiale dès le lendemain.
Le 9 septembre, dans la cour des Invalides, une commémoration nationale lui est rendue en présence de personnalités politiques et du spectacle, d’un millier d’anonymes et du président de la République, Emmanuel Macron, qui prononce son éloge funèbre.
L’orchestre militaire joue La Marseillaise et Chi Mai (musique du film Le Professionnel, dans lequel Jean-Paul Belmondo a joué) lors du retour de son cercueil aux Invalides. Le soir même, son cercueil est exposé aux Invalides pour que la population lui rende hommage. Devant le catafalque, plus de 1 000 Français défilent. Ses obsèques ont lieu le lendemain en l’église de Saint-Germain-des-Prés devant ses amis et sa famille. Le cercueil de Jean-Paul Belmondo est brûlé au cimetière du Père-Lachaise après de nombreux hommages et un office religieux.
Vie privée de Belmondo
Il a épousé Renée Constant, également connue sous le nom d’Élodie Constantin, sa compagne de longue date, le 17 janvier 1959, dans le 14e arrondissement de Paris. Le couple est le parent de trois enfants :
Patricia (1953-1993), une script girl, qui a péri dans l’incendie de son appartement parisien le 31 octobre 1993. Jean-Paul Belmondo se produit au théâtre Tailleur pour dames le même soir. Florence (1960) est la mère de trois enfants, Annabelle (1988), Christopher (1993) et Nicolas (1997). Alessandro (1991), Victor (1993) et Giacomo (1993) sont les trois enfants de Paul (1963). (1998).
En 1965, le couple a divorcé, et en 1968, ils ont été légalement divorcés. L’acteur a eu une relation amoureuse avec Ursula Andress, avec qui il a résidé à Los Angeles de 1965 à 1972, puis avec Laura Antonelli, une actrice italienne, pendant les huit années suivantes. Il a eu une romance avec l’actrice brésilienne Carlos Sotto Mayor dans les années 1980.
À la mairie du 6e arrondissement de Paris, il épouse sa compagne Natty, ancienne cocarde de Stéphane Collaro, qu’il a rencontrée en 1989 et avec laquelle il a vécu sa vie pendant treize ans. Michel Drucker est l’un des témoins du mariage. Claude Lelouch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hossein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Marielle font partie de l’assistance. Jean-Paul Belmondo est devenu père pour la quatrième fois le 13 août 2003, à l’âge de 70 ans, d’une petite fille prénommée Stella.
En 2008, lui et sa femme Natty divorcent. Il emménage ensuite avec Barbara Gandolfi, une femme d’affaires belge et ancien mannequin qui a fait la couverture de Playboy et de P Magazine, ainsi que de l’édition flamande de L’Île de la tentation. La vie personnelle de l’acteur et les activités de sa nouvelle compagne piquent la curiosité des médias et génèrent des conflits au sein de sa famille. Fin juin 2010, Barbara Gandolfi est accusée dans la presse de profiter de Jean-Paul Belmondo en exploitant sa fragilité et en l’escroquant. Jean-Paul Belmondo annonce sa séparation avec sa compagne Barbara Gandolfi le 1er octobre 2012.
Jean-Paul Belmondo serait de nouveau en couple avec Carlos Sotto Mayor pendant plus d’un an en 2020, selon Gala. Alors que Carlos Sotto Mayor a publié un livre sur leur relation seulement deux semaines après sa mort en septembre 2021, la famille Belmondo et son avocat l’accusent de n’être réapparu dans sa vie qu’au printemps 2020, de l’avoir exploité pour faire son retour médiatique, puis d’avoir disparu sans explication au printemps 2021.